Visite Du Chef D’Antenne Du SP CNLS De La Région Du Centre Dans Les Différentes Délégations Régionales De L’ADAPMI
Dans le cadre de la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre de ses projets associatifs de 2022, ADAPMI bénéficie d’une subvention du SP CNLS pour la mise en œuvre de séances de sensibilisation sur le Droit à la Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) et le VIH en milieu jeunes. C’est dans le cadre du suivi de ses activités que le Chef d’Antenne du SP CNLS de la région du centre s’est rendu ce vendredi 14 octobre 2022 au siège de l’ADAPMI dans la commune de Komki Ipala non loin de Ouagadougou pour une visite terrain mais aussi pour s’imprégner des activités réalisées dans cette localité. Il s’est rendu également au siège national à Ouagadougou au secteur 12 où il a pu échanger avec le premier responsable sur les actions menées, des difficultés rencontrées et naturellement les recommandations que l’organisation peut faire à l’endroit du SP CNLS.
Cette visite a été très appréciée par les membres de l’ADAPMI car elle permet aux différents partenaires de voir les réalisés que vivent les associations au quotidien et de pouvoir au besoin appréciez les financements dont elles peuvent bénéficier.
Les portes de l’ADAPMI restent ouvertes à tous les partenaires dans toutes les localités où ADAPMI intervient : Centre Ouest (Koudougou, Réo), Centre (Komki Ipala et Ouagadougou), Centre Nord (Kaya), Centre Est (Pouytenga), Sahel (Gorom-Gorom)
Atelier d’amendement et de validation d’un document de Profil des acteurs des OBC
Au Burkina Faso comme dans la plupart des pays en développement, la situation sanitaire se caractérise par la persistance des maladies à potentiel épidémique et l’augmentation des maladies non transmissibles.
Cette situation est en grande partie due aux comportements à risque au sein des populations mais également à divers autres facteurs contre lesquels l’approche biomédicale seule reste insuffisante.
Le Burkina Faso a donc opté pour le renforcement des Services de santé à base communautaires (SBC). Dans ce sens, il bénéficie des financements du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la lutte contre les 3 pathologies et le renforcement du système de santé. Ainsi, des Organisations à base communautaire (OBC) sont mises à contribution pour mettre en œuvre un paquet intégré d’activités de santé.
Le Centre d’Informations, de Conseils et de Documentation sur le Sida et la Tuberculose (CICDoc) a été recruté par le Programme d’Appui au Développement Sanitaire (PADS) comme bénéficiaire secondaire (BS) des financements du Fonds mondial pour le volet communautaire du Renforcement du Système de Santé (RSS/SC). Ainsi, il assure à ce titre le renforcement des capacités des OBC dans la coordination et la mise en œuvre des interventions au niveau communautaire. Dans le cadre de ce renforcement, il est prévu d’élaborer un document de Profil des acteurs OBC (Animateurs, pairs éducateurs, conseillers psycho-sociaux, permanenciers) qui définit le profil de prestataires dans les OBC et les différents modes de motivation ainsi que leur paquet d’activités, dans un souci d’harmonisation et d’amélioration de la qualité des services à base.
C’est dans le cadre que le Président de l’ADAPMI se trouve à Koudougou dans la région du centre ouest pour participer à cet atelier qui se déroule du 27 au 28 décembre 2021 à l’Hotel Bon séjour 3.
En rappel, l’objectif est d’élaborer un document de Profil des acteurs Organisation à Base Communautaire (Animateurs, pairs éducateurs, conseillers psycho-sociaux, permanenciers).
Les travaux se dérouleront en plénière dans ses étapes sous forme de lecture, amendements et validation.
Etaient présent à cet atelier, les structures suivantes : DPES, ICI-Santé, HP+, SP/CNLS, RAME, CORAB, PADS, IPC/BF, BS TB-VIH KASABATI, BS TB-VIH URCB/SD, BS TB-VIH CICDoc, BS Pop clé AIDSETI, Progettomondo, BS RSS, REGIPIV, CNSPE, MAS Bobo, BURCASO, AAS, Vie Positive, Espoir et Vie Bobo, AJPO, ADAPMI.
ADAPMI Burkina
Pamoussa SONGRE
FIN DU PROJET "EDUCATION 0 LA SR AU PROFIT DES ADO ET JEUNES DE KOMKI IPALA
Dans le cadre de la mobilisation des ressources pour la mise œuvre de ses activités, l’Association D’Assistance Pour les Maladies Infectieuse (ADAPMI) a bénéficiée d’un financement de l’ONG ACRA pour la réalisation d’un dénommé “EDUCATION A LA SANTE DE LA REPRODUCTION AU PROFIT DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES DANS LA COMMUNE RURALE DE KOMKI IPALA”
Ce projet s’est deroulé sur une période de douze (12) mois ( de septembre 2020 à Aout 2021) dans sept (7) aires sanitaires de la Commune de Komki Ipala (Tintilou Nord, Tintilou Sud, Vipalgo, Tampoussoumdi, Lao 1, Lao 2, Yaoghin).
C’est dans ce cadre d’une redevabilité que un atelier a été organisé afin de presenter aux partenaires, les resultats obtenus, les difficultés rencontrées, les solutions apportées et les perspectives.
Il faut dire que 6014 adolescents et jeunes ont été sensibilisés et 1251 enrôlés dans des groupes WhatsApp pour le partage d'informations sur la SR. Certes de nombreuses difficultés ont été rencontrées mais chaque partie prenante a pris la mesure des efforts accomplis par l'ADAPMI et des recommandations ont été formulées pour les actions à venir.
L'atelier de ce jour 9 septembre 2021 ouvert par le SG de la mairie de Komki Ipala dans la salle de mariage de ladite localité a permis de faire un point du projet mais aussi d'offrir des attestations de reconnaissances aux CSPS de la localité qui nous ont accompagné. Merci donc aux responsables des formations sanitaires, des établissements, des associations soeurs pour la collaboration; à la Mairie de Komki Ipala à travers son premier responsable. Merci au District Sanitaire de Boulmiougou. Merci a l'ONG ACRA pour l'accompagnement. Bravo à toute l'équipe de l'ADAPMI. Le siège de l'ADAPMI a Komki Ipala s'installe petit a petit. Nous comptons sur tous pour la dynamiser.
Pour la santé des adolescents et jeunes, le combat continue ensemble pour d’autres actions.
Merci a tous nos partenaires.
Pamoussa SONGRE
Education à la santé de la Reproduction des adolescents et jeunes
Partenaire financier et technique : ONG ACRA
Site du Projet : Commune rurale de Komki Ipala
Durée du Projet : 12 mois
Cible : adolescents et jeunes
Le présent projet qui sera réalisé dans la commune rurale de Komki Ipala vise à développer un modèle d’interventions sanitaires qui combine technologie mobile et approches communautaires afin de rapprocher les adolescents et des jeunes des villages des services de SRAJ. La force d’impact du projet repose sur une démarche combinée intégrant information, service de proximité mobile, accompagnement individualisé volontaire et amélioration de la prise en charge au sein des services SR/PF dans les centres de santé de la commune. Ce modèle d’interventions sanitaires sera capitalisé et diffusé pour son intégration au sein de la maison des jeunes, des formations sanitaires et des établissements secondaires en matière de SRAJ et pour appuyer le plaidoyer.
Objectif global : Rapprocher les services de Santé de la Reproduction (SR) des adolescents et des jeunes des villages de la commune rurale de Komki Ipala.
Indicateur(s) d’impact du projet : Amélioration du taux de fréquentation des services de SR dans les CSPS et dans la commune de Komki Ipala.
Objectif(s) spécifique(s) :
- Objectif Spécifique .1 : Améliorer les connaissances des adolescents et des jeunes sur les services de SR
- Objectif Spécifique.2 : Renforcer et rapprocher l’offre de services en matière de SR pour améliorer le suivi et la prise en charge des adolescents et des jeunes
- Objectif Spécifique.3 : Capitaliser et diffuser les approches, outils et résultats du modèle d’interventions sanitaires appliqué à la SR
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Groupe(s) cible(s)
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- 5400 adolescents et jeunes filles/garçons de la commune rurale de Komki Ipala (Tampoussoumdi, Lao, Yaoghin, Tintilou Sud, Tintilou Nord, Vipalgo) - Les équipes soignantes des 6 centres de santé partenaires, les responsables des établissements, les présidents des bureaux des parents d’élèves, les membres de la maison des jeunes de Komki Ipala, les conseillers communaux) - L’ensemble des animateurs-trices de santé, les agents de santé à base communautaires des CSPS , les pair-e-s éducateurs-trices du projet
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- / Mise en œuvre des activités
L’ADAPMI mettra en œuvre les activités de sensibilisation à travers des causeries de portes à portes, de kiosques à kiosques, d’hamo de cultures à hamo de cultures, de point d’eau à point d’eau dans les villages site du projet. Au cours de ses sorties, les animateurs / animatrices de santé seront chargés :
- De procéder à l’enrôlement des adolescents et des jeunes pour la constitution de deux (2) groupes whatsapp « SRAJ KOIP » : Il s’agira d’identifier les adolescents et des jeunes et de les inscrire avec leurs consentement sur le groupe où il leur sera diffuser des messages sur la SR. Aussi, des échanges interactifs permettront aux adolescents et jeunes de poser des questions et de recevoir des réponses de professionnels de santé. Il faut noter qu’environnant, trois mille (3000) adolescents et des jeunes seront inscrits dont cinq cent (500) par village ;
- D’animer des causeries de groupes / interpersonnelles (15 personnes maximum séparés d’au moins un mètre) de portes à portes, de kiosques à kiosques, d’hamo de cultures à hamo de cultures, de point d’eau à point d’eau. Ces interventions se dérouleront 5 jours / 7 jours au profit des adolescents et des jeunes dans les différents lieux qu’ils fréquentent. Environ, cinq mille (5400) adolescents et des jeunes seront touchés par cette activité ;
- D’élaborer un canevas et la production d’un rapport final des bonnes pratiques : Il s’agira pour l’association de tirer des leçons de cette nouvelle stratégie d’intervention auprès des jeunes et de pouvoir les répliquer en les adaptant auprès de ses délégations dans les autres régions. Il faut rappeler que l’ADAPMI dispose de délégations dans 5 régions du Burkina (le sahel, le centre ouest, le centre-est, le sud-est, l’est, le centre) ;
- Rencontre du comité de gestion : Il s’agira pour le comité de se réunir selon un programme qui sera élaboré et partager aux membres.
Un programme d’activités sera élaboré et mis à la disposition des acteurs de terrain. Un bilan quotidien sera produit sous forme de rapports synthétiques sur la base des canevas disponible à cet effet.
Mobilisation sociale : Cette activité sera menée tout au long du projet avant la mise en œuvre de toutes les actions au moins deux jours avant par les animateurs de santé en collaboration avec les volontaires communautaires (pair éducateur, ASBC). Les associations et regroupements des jeunes seront les portes d’entrées pour la mobilisation de leurs pairs au sein des villages. Les agents des Santé à Base Communautaires seront aussi mis à contributions dans la mobilisation.
Le plaidoyer auprès des leaders communautaires : cette activité sera menée par les membres de l’équipe de coordination qui entreprendront les démarches nécessaires pour assurer l’adhésion des responsables d’établissement, des bureaux des parents d’élèves, de la mairie et les CSPS au projet.
Les bénéficiaires du projet : les bénéficiaires de notre initiative sont 5400 adolescents et jeunes dont 3000 filles et 2400 garçons. 3000 de ces adolescents et jeunes seront inscrits sur les groupes whatsapp dénommé « SRAJ-KOIP ».
Photo : causerie éducative au profit des jeunes dans la commune de Komki Ipala
L’association dispose de son propre site Internet, www.adapmi.org. Il est largement référencé par les moteurs de recherche les plus utilisés. Par ailleurs, des blogs (www.adapmi.centerblog.net - https://adapmiburkina.blog4ever.com/ ) conçus par l’association contiennent des liens qui sont des sources régulières de trafic entrant.
Depuis 2007 ADAPMI est présent sur les réseaux sociaux par le biais d’une page Facebook [http://www.facebook.com/adapmi ], un compte Twitter public [https://twitter.com/adapmi ] et des comptes whatsapp [70251672 – 76251672].
LA DENGUE, des gestes simples pour le détruire
Ce que vous devez savoir sur la DENGUE
Depuis août 2016, des cas suspects de dengue et des décès ont été notifiés à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Du 5 août au 12 novembre 2016, au total 1061 cas probables (positifs au test de diagnostic rapide de la dengue - TDR) sur 1266 cas suspects ont été notifiés avec un total cumulé de 15 décès (taux de létalité de 1,2 %). Les cas signalés se répartissent sur l’ensemble des 12 arrondissements de la ville de Ouagadougou. De plus, deux autres régions ont notifié des cas, la région du Sahel au Nord (12 cas TDR positifs) et la région des Hauts Bassins à l’Ouest (6 cas TDR positifs).
Parmi les cas TDR positifs, 273 cas à Ouagadougou ont été correctement documentés. Les principaux symptômes rapportés par les patients sont des céphalées (77 %), des douleurs articulaires (51 %), des symptômes digestifs (47 %) et des symptômes hémorragiques (6 %). Par ailleurs, 70 %, des gens affectés sont âgés de plus de 25 ans avec un âge moyen s’établissant à 30 ans. De plus, les femmes sont plus touchées que les hommes. Soixante-un (61) prélèvements ont été envoyés le 9 novembre pour des tests de confirmation à l’Institut Pasteur de Dakar, un centre collaborateur de l’OMS pour les arboviroses. Les résultats de ces analyses, reçus le 14 novembre 2016, indiquent 29 prélèvements positifs pour la dengue (qRT-PCR), soit 47,5%. Le sérotype II a été identifié mais d’autres analyses complémentaires sont nécessaires. L’analyse des séquences génétiques est en attente.
La dengue est une maladie transmissible causée par un virus. La dengue se transmet d’une personne malade à une personne bien portante par la piqûre du moustique, Aedes aegypti. C’est un moustique noir avec des rayures blanches d’où son appellation moustique “tigre”. Une des particularités de ce moustique est de piquer pendant la journée. Il faut 4 à 7 jours après la piqûre du moustique infecté pour que les signes apparaissent chez la personne contaminée.
Il existe deux formes de la dengue :
- la dengue simple ou non grave qui se manifeste par l’apparition brutale d’une fièvre, généralement accompagnée de maux de tête, douleurs derrière les yeux, douleurs articulaires et musculaires …
- la forme compliquée ou grave qui, en plus de ces signes s’accompagne de saignement et peut occasionner des décès.
En 2016, des cas de dengue ont été enregistrés dans certaines formations sanitaires de notre pays.
CONSEILS PRATIQUES CONTRE LA DENGUE
- Eliminer les endroits où l’eau peut stagner. Pour cela il faut :
- retirer les réservoirs d’eau des pots de fleurs ;
- mettre à l’abri tous les objets susceptibles de se remplir d’eau de pluie ou d’arrosage ;
- nettoyer une fois par semaine, les endroits où l’eau peut rester pendant longtemps.
- Eviter de se faire piquer par les moustiques:
- porter des vêtements couvrant au maximum le corps ;
- appliquer sur la peau des répulsifs (produits anti-moustiques) ;
- utiliser des insecticides ou les serpentins ;
- dormir tous les jours, sous moustiquaire imprégné d’insecticide (MILDA).
- Eviter de prendre des médicaments sans les conseils d’un agent de santé.
- Consulter rapidement dans un centre de santé en cas de fièvre brutale, de douleurs articulaires et de saignement.
Ainsi, nous participons à la lutte contre la dengue au Burkina Faso !
